En cette occasion où le monde commémore la journée internationale des droits des enfants, les enfants se peinent pour leur pleine potentialité. C’est en 1996 quand le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la « Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant » (loi 96/296 du 9 avril 1996). Cette journée internationale est un moment privilégiée pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde. Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989.
Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies a réaffirmé que «Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité. »
Les enfants doivent être protégés des pires formes de travail, notamment le travail dans les mines d’or en raison des produits chimiques, Le droit à l’éducation doit primer sur les pires formes de travail des enfants.
En 2017, ils sont 250 millions d’enfants soumis au travail dans le monde, dont plus de 150 millions dans des conditions dangereuses ! Il est impératif et primordial de combattre ce mal dans ce siècle. Pour ce faire, il faudra chercher à savoir ce qui pousse un père, une mère, à préférer voir son garçonnet, sa fillette, travailler péniblement plutôt que de le (la) voir à l’école.
Il est impératif que le message passe dans tous les établissements scolaires, dès la classe de CE1, les instituteurs doivent consacrer une matinée à instruire les enfants, que l’école est un lieu de protection s’ils ont des souffrances à exprimer, il faut casser le silence dans lequel les confine certains parents.
Au vu du nombre de cas sociaux qui ne cesse de s’amplifier, grossesses multiples, aides sociales, usage d’euphorisants, profitons de cette journée pour faire une vraie protection, beaucoup trop banalisée par différends services de la « protection de l’enfance « .
« L’enfant a le droit de vivre avec ses parents » : voilà une bonne raison de continuer à dire non à la GPA. Un enfant n’est pas un produit industriel, à fabriquer en laboratoire et à faire porter 9 mois par une néo-esclave. A-t-on pensé au traumatisme subi par l’enfant, arraché définitivement à celle qui constituait son seul univers depuis 9 mois – toute sa vie ? Oui aux droits de l’enfant, non à au droit à l’enfant !
L’enfant a le droit de vivre avec ses parents, de grandir, d’aller à l’ecole, d’avoir des copains, de voir sa famille, ses grands parents surtout quant il a le bonheur d’en avoir, de connaître son histoire, de ne pas être pris en otage entre ses parents et grands parents.
Lorsque des enfants sont séparés définitivement de leur mère (et père) biologiques, ils subissent un premier traumatisme. Lorsqu’ensuite, pour des raisons sociétales, leur adoption par un couple est rendue possible en dehors de la dualité homme femme, leur développement, basé sur l’offre réparatrice de filiation, n’est plus en cohérence avec le principe de procréation.
Cette situation ne peut pas être sans conséquences dommageables alors qu’ils n’ont pas la parole. A l’occasion de cette journée de l’enfance tournée notamment vers la non discrimination, exigeons pour eux aussi le droit à un père et une mère !
Création et développement d’un portail d’information et d’action pour les droits de l’enfant, afin de comprendre les droits des enfants, découvrir la situation des enfants dans le monde et en Inde, et agir pour concrétiser les droits des enfants.