Le 1er novembre journée est commémoré dans beaucoup de communautés comme une fête des morts. Chez les chrétiens catholiques le 1er novembre n’est pas la fête des morts mais plutôt celle des saints. Certains parents ayant perdu leur proche se sont rendu ce jour pour nettoyer les tombes de disparus. L’objectif de cette journée est de commémorer la disparation de ceux et celles qui ont quitté ce monde des vivants. Nous avons fait le tour dans quelques cimetières de la capitale.
Dans quelques cimetières particulièrement celles de NGon- Mba, Toukra dans le 9ème arrondissement et Farcha dans le premier, enfants, jeunes, vieillards se sont rendu ce matin au cimetière avec des pelles, râteaux, pioches, ballais et autre pour nettoyer les tombes de leur siens. En outre ces matériels d’autres personnes viennent avec des aliments, boissons et liqueur de toutes catégories voire des jetons pour offrir à leurs morts. Comme tous les 1er novembre pour les uns cette journée est la fête des morts.
Pourquoi cette pratique ? C’est une pratique est insensée pour certains et c’est le suivisme. Pour d’autres « cette pratique existe depuis le temps jadis et ne font qu’emprunter les pas des initiateurs ». Un citoyen habitant non loin du cimetière déplore le fait de rassembler les pailles et bruler sur les tombes.
Toute âme a droit à un lieu de repos quelque soit son âge ou son rang social. Le 1er novembre comme un jour spécial pour les chrétiens catholiques et certaines communautés pour honorer leur membres de famille qui ne sont plus de ce monde. Tout à fait le contraire pour le recteur du grand séminaire saint Luc de bakara, Abbé Dominique n’apprécie pas le faite que les chrétiens catholiques viennent au cimetière le 1er novembre. Pour lui la toussaint est la fête des saints et non la fête des morts. Abbé Dominique demande aux chrétiens catholiques de ne pas confondre cette date du premier novembre qui est fête des saints avec le jour des morts qui se célèbre tous les 2 novembre de chaque année.