Dans la matinée du mardi 30 octobre, sous une sororité presque sublime, un homme d’une quarantaine débarque au secrétariat d’un notaire. Il est venu pour légaliser sa carte d’identité nationale. La secrétaire a demandé avant tout l’original de la carte pour justification. Le monsieur donne d’abord la photocopie de sa carte puis met la main dans sa poche et ressort deux moitiés d’une carte d’identité nationale c’est-à-dire le recto à part et le verso aussi à part. La dame demande à ce dernier de la remettre la vraie carte d’identité nationale car ce qu’il a remis est une carte scannée et plastifiée.
L’homme en question se justifie : « Madame, c’est ma vraie carte d’identité nationale comme ça. Je viens à peine de me le faire délivrer même pas encore trois mois. C’est ce matin, en voulant enlever la carte de ma poche, je me suis retrouver avec deux moitiés d’une même carte ». « Voici mon ancienne carte d’identité nationale », montre ce dernier à la secrétaire.
La secrétaire prend tout de même les cartes et rejoint son chef au bureau pour confirmation. Vingt minutes plus tard, le monsieur aura à se faire légaliser sa carte d’identité nationale.
A trois mois seulement, une carte d’identité nationale se dégrade. Pourtant, elle a une validité de dix ans à compter de sa date de délivrance.
DJIMNAYEL NGARLENAN