L’association des écrivains et auteurs tchadiens d’expression française (ASEAT) en partenariat avec la maison de la culture BABA MOUSTAPHA, ont commémoré hier 07 novembre 2018 dans l’après midi, la journée internationale des écrivains africains à la maison de la culture BABA MOUSTAPHA.
Cette journée internationale des écrivains africains a débuté par la présentation du roman « souffle de l’harmattan de 350 pages » de Baba Moustapha, suivi des échanges avec le public et d’un documentaire sur la vie et l’œuvre de Baba Moustapha. Une lecture faite par Matias Turco et des témoignages. Cette journée vise également à rendre hommage aux femmes et hommes des lettres, raison pour laquelle, le centre culturel Baba Moustapha avait été choisi. Le but de cette rencontre est de mettre en lumière les difficultés qu’éprouvent les écrivains, notamment les difficultés à l’accès aux éditions, à l’environnement et même créer un simple chemin. Il faut rappeler que Baba Moustapha a été choisi parce qu’il était un auteur, un grand narrateur de l’histoire de fort Lamy. Le savoir vivre ensemble, la réconciliation et l’amitié étaient ses désirs. C’est autour de ses valeurs qu’avait voulu partager l’ASEAT avec les jeunes tchadiens.
« L’ASEAT veut opérer un autre regard par rapport aux troubles qu’a connu le Tchad ( les mésententes et la guerre) et rendre hommage à ces écrivains pour le mieux vivre ensemble, porter la culture tchadienne à d’autres horizons. Le Tchad est connu comme un État de désunion et de guerre, il faut donc susciter tous les tchadiens en l’amour de la patrie » conseille le secrétaire exécutif de ASEAT, M . Sosthène Mbernodji
L’ACCENT MIT SUR LE SOUFFLE DE L’HARMATTAN
Pour M . Sosthène Mbernodji, cette journée suscite un engouement des jeunes, « c’est toute l’histoire du Tchad qui est résumée, l’âme du peuple qui est enquête de la paix, qui cherche un lendemain meilleur. C’est dans le souffle de l’harmattan, que ce soit les femmes, les politico-militaires, les religieux, tout le monde trouve son compte dans cette narration . D’ailleurs telle que la côte d’Ivoire aujourd’hui, la journée des écrivains est placée sous le haut patronat du président de l’Assemblée du Sénégal qui est le grand protecteur des arts et lettres. Il pouvait faire de même au Tchad, mais dommage, les autorités n’accordent pas d’importance à ce que font les organisations de la société » dit-il.
Plusieurs écrivains tchadiens étaient à l’honneur tels que INZAHBO TCHINZOVMBE , TOMASMBAYE TOLMBAYE DANIEL et BONGO SALATIAL . Ils appellent toute la population Tchadienne à se réconcilier et s’unir pour un regard positif.
ANNE YANKIM