Le Collectif des Victimes de Licenciement Abusif de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) monte au créneau pour dénoncer l’interdiction d’accès infligée à deux de ses membres. Ce lundi 4 novembre 2024, le porte-parole Mahamat Ibrahim Ouchar et Ali Adam Khalil se sont vus refuser l’entrée dans les locaux de la CNDH par des gardes nomades, sur ordre direct du Président de l’institution, Belngar Larmé Jacques. Aucun motif explicite ne leur a été communiqué, un acte que le collectif considère comme une rétorsion après leur refus de signer la notification de fin de contrat alors qu’ils possèdent un Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
Dans un communiqué officiel, le collectif fustige des pratiques qu’il qualifie de « régressives et improductives », soulignant qu’elles contreviennent aux lois et engagements internationaux du Tchad en matière de libertés publiques et de respect des valeurs démocratiques.
Le collectif en appelle au Président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno, pour intervenir et garantir le respect des principes démocratiques au sein de la CNDH, tout en l’invitant à déceler les influences malveillantes qui sapent ces principes au profit d’intérêts égoïstes.