La candidature de Mahamat Saleh Kerima aux élections municipales du 9ᵉ arrondissement de N’Djaména fait l’objet de vives contestations. Plusieurs candidats demandent son rejet, l’accusant de faux et usage de faux, ainsi que de détournement de fonds publics lors de son précédent mandat administratif.
En 2021, M. Kerima avait été suspendu de ses fonctions pour une période de 9 mois suite à une décision de l’Inspection Générale de l’État (IGE). Bien que cette mesure ait été annulée par une décision ultérieure (N° 017/PR/IGE/DELCED/2021), laquelle reconnaît un complot visant à nuire à sa réputation, ses détracteurs estiment que les faits qui lui sont reprochés demeurent graves.
« Nous ne pouvons pas ignorer son passé. Il est inadmissible qu’un candidat accusé de tels faits puisse prétendre représenter notre communauté », a déclaré un adversaire lors d’une conférence de presse.
Face à ces accusations, Mahamat Saleh Kerima se défend avec fermeté. « Ces accusations de faux et de détournement sont infondées. J’ai été blanchi par l’Inspection Générale de l’État, et ma réhabilitation me permet de me présenter légalement. Ces attaques sont purement politiques », a-t-il affirmé.
La situation place la Commission Électorale dans une position délicate, alors que les enjeux de transparence et d’éthique pèsent lourdement sur le processus électoral. Une décision sur la recevabilité de la candidature de M. Kerima est attendue, tandis que le débat continue d’agiter l’opinion publique.