Hier 06 décembre 2018, s’est déroulée, en présence du Ministre tchadien des Finances et du Budget, du Secrétaire d’État aux Finances et au Budget, de l’Ambassadeur de France au Tchad et du Directeur de l’Agence Française de Développement AFD de N’Djaména, la cérémonie de signature de deux conventions de financement pour un montant total de 50 millions d’euros relatives à l’aide budgétaire de la France au titre de l’année 2018.
La première convention de cette signature concerne un prêt de 40 millions d’euros, sur une durée de 20 ans dont 5 ans de différé d’amortissement et à un taux d’intérêt concessionnel. La seconde convention concerne un don de 10 millions d’euros qui seront versés par l’AFD au budget de l’État tchadien et ciblera le secteur de la santé. « Plus spécifiquement elle servira à des dépenses prioritaires pour la santé des populations tchadiennes et permettra, comme l’an dernier, des subvention de fonctionnement aux principaux hôpitaux du pays (trois à N’Djamena et dix en région), au Centre National de Transfusion Sanguine, et aux programmes sanitaires prioritaires du pays, relatifs à la gratuité des soins primaires, à la lutte contre le VIH/Sida, et à la vaccination » affirme le communiqué de presse.
Selon le communiqué, le montant de la première convention, versé intégralement par l’Agence Française de Développement au budget de l’État tchadien, est affecté au paiement de la solde nette des fonctionnaires civils du mois de décembre (pour 30 M€ environ) et des pensions et retraites, à hauteur du reliquat (soit 10 M€ environ) correspondant à plus de 3 mois de prise en charge.
Cette aide budgétaire globale de 50 millions d’euros s’inscrit dans le cadre du programme économique et financier engagé en 2016 entre le Tchad et le FMI et aux promesses faites par la France à l’occasion de la table ronde de financement du Programme National de Développement tenu à Paris en septembre 2017. Il contribue à l’effort collectif engagé par les partenaires techniques et financiers du Tchad pour aider le pays à faire face du mieux possible aux tensions de trésorerie auxquelles il est confronté. En mettant à disposition des ressources additionnelles, il permettra à l’État tchadien de réaliser les dépenses prioritaires au bénéfice du peuple tchadien.