La Communauté d’Afrique Francophone sur les Données Ouvertes (CAFDO) a lancé la toute première activité placée sous le thème « les données ouvertes au Tchad », en partenariat avec le Projet d’Appui aux Gouvernements Ouverts Francophones (PAGOF) ce vendredi 07 décembre 2018 au siège de l’incubateur WenakLabs.
Le Tchad qui, est un pays de berceau de l’humanité mais vierge dans le monde des données data ou Humdata /open data. L’initiative de cette activité qui a pour but les restitutions du 5eme sommet et de revoir sur quel mesure pourront-ils faire bénéficier le Tchad de certaines initiatives. Pour le co-fondateur de WenakLabs, M. Salim Azim Assani qui explique la définition de la donnée, et du data, en d’autres termes une sorte de comparaison ou une observation : « Il existe plusieurs sortes de données ouvertes liées à la sécurité personnelle qu’on publie pas, mais les données publiques telle que l’état civil, le mariage acte de naissance etc. Dans un pays tout le monde doit savoir , la déclaration et décision de la mairie par exemple est une collectivité locale, alors si je veux des informations qu’on doit tracer, comment faire la subvention et j’ai le droit de savoir. Il y’a des gens qui arrivent à échapper à la douane à cause de trafic quand il est question de payer la douane. Raison pour laquelle il faut cartographier , c’est-à-dire qu’on utilise la satellite , des images à haute résolution pour traduire, et savoir qui paye et qui ne paye pas la douane » Dit-il.
Salim Azim Assani revient pour dire : « ce qui va nous conduire a un Partenariat Pour un Gouvernement Ouvert et s’assoir en ensemble pour proposer quelque choses de meilleur et ça favorise au citoyen de comprendre. Le citoyen est placé au centre des actions.»
Le président de l’ ADESIT (association pour le développement des sociétés de l’information au Tchad) explique avec le slogan (YES WE CAN) de l’ex président Barak Obama en 2008, qu’il peut changer l’Amérique que base ce partenariat qui s’inspire a cette initiative pour favoriser la transparence dans la gestion de l’action publique , stimule dans la participation citoyenne pour les gens qui se sentent propriétaires de ce qu’il partage avec tous les concitoyens et créer un moment d’ensemble pour que le gouvernement public, les organismes de la société civile et l’ONG puissent proposer des choses et par la suite utiliser les nouvelles technologies ; c’est à dire créer des structures qui permettent d’être plus proche de ces citoyens et informer ces différentes actions, surtout permettre de donner leur avis à un certain nombre de projet.
Notons que cette activité se focalisera sur les restitutions du sommet tenu par la PGO a Tbilissi en Géorgie en juin 2018 et des activités du séminaire régionale PAGOF tenu du 22 au 23 novembre 2018 à Tunis.
Anne Yankim & Ahmat Mahamat Ahmat