« SI LA JEUNESSE AFRICAINE NE TROUVE PAS D’EMPLOI, ELLE PEUT DEVENIR LE PIRE ENNEMI DU CONTINENT AFRICAIN »

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La jeunesse africaine dans son ensemble, peine à se trouver de l’emploi. Le taux de chômage ne fait que croitre du jour au lendemain. Ce manque d’emploi a retenu à l’occasion de l’atelier international de l’association mondiale des services d’emplois publics qui se tient depuis hier à N’Djamena sous le thème : «L’implication des Services Publics d’Emploi SPE dans le développement de l’emploi vert », l’attention des acteurs africains. 

Tout a commencé par la création de l’AMSEP qui est l’Association Mondiale des Services d’Emploi Publics en 1988 par six directeurs d’emploi public animés parla ferme volonté de promouvoir des échanges entre les services publics d’emploi concernant les questions relatives au combat contre le chômage afin de mieux mener cette lutte et notamment celle des jeunes dans leurs pays respectifs. AMSEP compte au total 185 pays membre dont le Tchad.

« En ce qui concerne justement le chômage des jeunes, la banque mondiale estime que ceci représente 60% de l’ensemble des chômeurs en Afrique. Le rapport de l’organisation internationale de travail de2017, publie que, le taux moyen de chômage dans la région Nord-africaine a été de 11,7% soit 8,7 millions des chômeurs à ladite année. La région d’Afrique subsaharienne, quant à elle, a connu un taux moyen de chômage de 7,2%. Mais l’organisation internationale du travail estime que ce taux qui, en 2018 est resté quelque peu stable, le restera quelque peu en 2019 pour atteindre 7,3%. Car ici, entre 7 à10 millions des jeunes intègrent chaque année le marché du travail et ce marché ne croit pas assez en termes d’offre d’emploi pour les absorber » explique Balimga, la représentante du Présidente d’honneur de l’Association Africaine des Services d’Emploi Public.

Mme Balimga allant plus loin pour dire « Nous constatons à l’unanimité que la jeunesse est le meilleur allié du continent africain, mais qu’elle peut également devenir son pire ennemi si elle ne trouve pas d’emploi ». Le printemps arabe et le phénomène actuel grandissant de migration clandestine de masse des jeunes est en réalité la conséquence résultant de l’exode rural massif des jeunes et de leur chômage et l’oisiveté dont-ils font montre dans les différentes villes africaines.

Le travail tant cherché par la jeunesse africaine, peut être le vecteur de développement ainsi que le moteur du développement de l’Afrique. « L’emploi vert » apparait comme l’une des meilleures solutions que proposent l’AMSEP et l’AASEP qui regroupe les différents pays africains.

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