Réunis à huit clos le Jeudi 17 janvier 2019 à Addis Abeba, plusieurs chefs d’Etat et gouvernements avaient appelé à la suspension de la proclamation définitive des résultats de l’élection présidentielle de la République Démocratique du Congo par la cour constitutionnelle. Ils se sont décidés de se rendre à Kinshasa ce lundi 21 janvier 2019, mais la Cour Constitutionnelle congolaise n’a pas entendue la délégation et à proclamé les résultats définitifs.
L’information a été confirmée « off the record » à Jeune Afrique le dimanche 20 janvier, depuis le Rwanda, où Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine, avait fait escale, samedi 19 janvier, après avoir assisté à l’investiture du président malgache Andry Rajoelina.
La proclamation par la Cour constitutionnelle de la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi, dans la nuit de samedi à dimanche, semble avoir changé la donne.
Selon Jeune Afrique, alors que Martin Fayulu a appelé la communauté internationale à ne pas reconnaître le président Tshisekedi, ce dernier a reçu les premières félicitations de dirigeants africains.
En attendant le calme autour de ces élections présidentielles et la probable investiture du futur président de la RDC le 24 janvier prochain, l’UA a vu sa décision demandant à la cours constitutionnel de suspendre les résultats balayer revers de main par les autorités de Kinshasa.