Environnement : Lutte contre le braconnage et autres criminalités fauniques dans le Sahel et le Nord de l’Afrique Équatoriale

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Des experts venus de 16 pays ont travaillé durant trois jours dans la capitale N’Djamena sur la problématique de la lutte contre les braconnages et autres criminalités fauniques transfrontalières afin de protéger l’environnement. C’était en présence du Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la république, Pahimi Kalzeubet Deubet représentant le Chef de l’Etat, Ministre d’Etat Belge, François Xavier de Donnea et le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Sidick Abdelkarim Haggar.

Le braconnage au Tchad avec son corolaire, le trafic illicite des espèces sauvages, sont des phénomènes récurrents. Ces braconniers et les bandes criminels opèrent généralement en saison sèche, dans la période comprise entre la fin du mois d’octobre et celle du mois de mai de chaque année. Ces braconniers utilisent d’armements lourds et arrivent en caravane à dos de chevaux, d’ânes et de chameaux.

Sur les fleuves et les rivières, le long des frontières avec les pays voisins, les braconniers utilisent les pirogues, et opèrent en saison de pluies et sont également lourdement armés. Alors ils recherchent les produits d’ivoire, les queues de girafe, les peaux de crocodiles, des grands félins, les œufs et les plumes d’autruche.

Le ministre de l’Environnement, Sidick Abdelkarin Haggar accentue que seule une approche entre les Etats impliqués et d’autres pourrait stopper ce fléau « Le braconnage est un phénomène complexe, multifactoriel et multifonctionnel. Seule une approche régionale et internationale impliquant l’ensemble de nos pays voisins et toute la communauté internationale peut nous aider à l’endiguer véritablement » dit-il.

L’ensemble des résultats et de ces recommandations sont contenus dans un projet de document de déclaration de N’Djamena et la feuille de route post N’Djamena sur la lutte contre le braconnage et autres activités criminels. L’examen et l’adoption de ce document est l’objet principal des débats à huis clos, des Ministres pendant les présentes assises.

Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la république, Pahimi Kalzeubt Deubet, relate que les menaces que représentent des groupes armés circulant entre le Sahel, le Soudan et le Nord de l’Afrique Equatoriale pour les aires naturelles protégées et leurs populations riveraines constituent une réelle source de préoccupations.

« Aujourd’hui, l’ampleur du braconnage nous commande des actions fortes et énergétiques. Nous avons l’obligation de concilier la défense et la sécurité de nos institutions avec la nécessité de préserver notre environnement et nos ressources naturelles au bénéfice des générations présentes et futures », a-t-il ajouté.

Pour finir, le Ministre Pahimi Kalzeubét a dit que la déclaration de N’Djamena et la feuille de route qui ont sanctionné les travaux doivent être la boussole lumineuse qui oriente toutes les actions futures s’inscrivant dans la dynamique de sauvegarde de notre environnement et de nos airs protégées.

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