Dans un communiqué de presse daté du 12 février 2019 et signé de son secrétaire à l’information, à la sensibilisation et à la mobilisation, Djassira Ngar, le parti pour les libertés et le développement (PLD) s’insurge contre l’intervention de la France sur les rebelles tchadiens au Nord-Est du Tchad.
« La force Barkhane qui appuie le G5 Sahel n’a aucun mandat ni fondement juridique pour s’ingérer dans les conflits internes du Tchad. Comme à leurs habitudes, les Gouvernements Français, de De Gaule à Macron, sont intervenus à maintes reprises à la demande des dictateurs tchadiens, pour réprimer, dans le sang, les révoltes du peuple tchadien », indique le communiqué.
Le document de poursuivre que « Les tchadiens, comme les autres peuples du monde, à l’exemple des « Gilets jaunes » en France, ont le droit de contester leur pouvoir et il n’est permis à aucun autre pays de les réprimer et les massacrer. Le préambule de la constitution tchadienne réaffirme le droit du peuple tchadien à résister et désobéir à toute personne qui exercerait le pouvoir en violation des droits et des libertés ».
En effet, le PLD se pose une question : La France a-t-elle vocation à être le gendarme au Tchad ? Non, non et non, répond-t-il.
Par conséquent, il condamne l’ingérence intempestive de la France dans les affaires internes du Tchad et exige la tenue d’un dialogue national inclusif pour résoudre les différends qui opposent les tchadiens, conclut le document.