Ils (algériens) ont emboité les pas des français (gilets jaunes pour créer le mot vendredreur et vendredreuse depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika.
Le soulèvement qui bouter le président Bouteflika d’Algérie est à son 10ème vendredi. Les Algériens n’entendent pas baisser la garde en ce 26 avril malgré les limogeages, les convocations judiciaires et poursuites annoncées contre des caciques du régime et le placement en détention provisoire de riches hommes d’affaires.
« Pas de demi-révolution », titre en une l’édition week-end du quotidien El Watan, appelant à continuer à manifester jusqu’au départ du « système » dans son entier, tandis que des appels similaires continuent d’être relayés sur les réseaux sociaux.
Pour ceux qui se font désormais appeler les « vendredeurs » et les vendredeuses », leurs revendications n’ont toujours pas été satisfaites. Ils exigent le départ de l’ensemble des figures de l’appareil hérité d’Abdelaziz Bouteflika. Or, Abdelkader Bensalah, qui a longtemps accompagné l’ancien chef d’État, est toujours président par intérim, et Noureddine Bedoui, toujours Premier ministre d’un « gouvernement de la honte », comme le nomment les manifestants.