L’Assemblée générale des Nations unies a proclamé la date du 3 mai, la journée mondiale de liberté de la presse [ou tout simplement de la Journée mondiale de la presse pour sensibiliser à l’importance de la liberté de la presse et rappeler aux gouvernements leur obligation de respecter et faire respecter le droit de liberté d’expression.
Consacré par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et marquant l’anniversaire de la Déclaration de Windhoek, une déclaration des principes de liberté de la presse mise en place par des journalistes de presse africains écrite en 1991.
Déclaration de Windhoek
Adoptée en 1991 à l’issue d’un séminaire pour le développement d’une presse africaine indépendante organisé à Windhoek (Namibie), cette Déclaration souligne l’importance d’une presse libre pour le développement et la préservation de la démocratie ainsi que pour le développement économique. Deux ans plus tard, l’Assemblée générale des Nations Unies a créé la Journée mondiale de la liberté de la presse.
La liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression. Ainsi, l’article 11 de la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » L’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme aussi dispose la protection de la liberté de la presse.
Où en sommes-nous avec la liberté de presse au Tchad ?
Depuis l’avènement de la démocratie en 1990 avec l’arrivé au pouvoir du mouvement patriotique du salut (MPS), beaucoup des journaux ont vu le jour. Comme a dit le Chef de l’Etat Idriss Deby Itno lors de son arrivé au pouvoir » Je ne vous ai emmené ni or ni argent mais la liberté ».