La liste des candidats sélectionnés pour le recrutement au poste d’enseignant scientifique a été affichée. Plus de 3 000 noms ont été retenus parmi lesquels 1439 personnes seront recrutées comme enseignants scientifiques destinés aux collèges et lycées.
Les 1439 personnes signeront un contrat avec l’Etat au profit du ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique. Les spécialités concernées sont les mathématiques (37%), tandis que 31% sera accordé pour les diplômés en Physique et Chimie (PC), en revanche 28 % pour les détenteurs de diplômes de Science de la vie et de la Terre (SVT) et 4% pour les informaticiens et les techniciens en informatique
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Les candidats présélectionnés doivent obligatoirement passer les tests oraux conformément aux critères exigés par le groupe de travail chargé de contractualisation de ces enseignants.
A l’affichage de la liste de 3 000 présélectionnés, les murs de l’école de centre (direction de formation des enseignants) sont pris d’assaut. « J’ai déposé ma demande avec mon ami, mais à ma grande surprise mon nom figure sur la liste et je n’ai pas vu le tien », se lamente, un licencié en mathématique, tout ajoutant qu’il a eu son diplôme il y a cela près de 6 ans et comme la fonction publique ne recrute pas, il fait de bénévolat dans quelques lycées de la capitale afin de subvenir à ses besoins. Pour un autre candidat en informatique, le système retenu par le ministère qui est de passé un test oral afin de retenir les meilleurs d’entre nous, ne permet pas d’avoir des bons enseignants. Car dit-t-il, un test par écrit permet de connaitre la capacité de tout un chacun.
« Nous avons trié sur plus de 5 000 candidatures avant de présélectionner 3 000 d’entre eux qui sont en majorité des jeunes pour passer le test oral devant des inspecteurs pédagogiques expérimentés pour retenir définitivement 1439 qui seront déployés dans les provinces à la prochaine rentrée scolaire », informe, un membre du comité technique. Selon lui, les enseignants qui seront retenus vont signer un contrat et ils doivent seulement servir dans la localité où ils ont déposé leur demande et ils ne doivent pas être mutés ou affectés ailleurs. « Il n’y a pas une durée sur leur contrat. Si le gouvernement rencontre des difficultés économiques, il peut résilier leur contrat pour des raisons économiques ou autres. Le contrat nous permet d’avoir un regard sur eux et les gens vont beaucoup travailler comme à la fin de chaque année il y aura un rapport des délégations et si l’enseignant n’est pas sur place son contrat sera automatiquement résilié », ajoute-t-il.
N’Djamena Actu