Le président de la Confédération africaine de football (CAF), le malgache Ahmad Ahmad en déplacement à Paris a été interpellé à son hôtel hier matin pour être interroger par les enquêteurs de l’office anticorruption.
Cette interpellation fait suite à un contrat d’équipement avec Puma. C’est en décembre 2017, les 580 volontaires du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2018. Un contrat qui, quelques mois plus tard aurait été rompu unilatéralement par la CAF au profit d’une société française, celle-ci fournissant des maillots d’un concurrent. Le montant de ce nouveau contrat serait supérieur au contrat initial qui a fait naitre des soupçons de corruption. Puma aurait enfin demandé à la CAF une compensation de 100 000 dollars.
Pas d’inculpation pour l’instant. Mais la FIFA a pris note des évènements et a demandé aux autorités françaises toutes informations qui pourraient intéresser sa commission d’éthique (la justice interne de football mondial). « Il n’y a plus de place pour la corruption dans le monde du football », a martelé le président de la FIFA, Giani Infantino.