dimanche, novembre 24, 2024
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CASAC appelle au respect des mesures de l’état d’urgence

L’état d’urgence instauré dans les trois provinces du Tchad, continue de faire l’approbation de la société civile et d’autres acteurs et artisans de paix.

C’est dans cette optique que La coalition des Associations de la Société Civile pour l’action Citoyenne (CASAC) à travers une déclaration faite cet après-midi approuve l’acte du chef de l’Etat instaurant l’état d’urgence dans le Tibesti, le Ouaddaï et le Sila.

Pour le président de la CASAC, Mahmoud Ali Seïd, cette décision émane d’une disposition de la Constitution tchadienne en signifiant que la situation à l’Est du pays impose au Gouvernement de procéder à l’instauration de l’état d’urgence.

« En effet, le Tchad vit aujourd’hui dans un environnement hostile caractérisé par une insécurité ambiante dans tous les pays du Sahel. Au Nord, la Libye est un pays sans dessus dessous. A l’Est, le nord du Soudan est devenu un marché à ciel ouvert. Au sud, le nord de la RCA est néantisé. A l’ouest, une partie du Cameroun, du Nigeria et du Niger est malade à cause du terrorisme notamment Boko-Haram. Ce cocktail confligène a favorisé l’insécurité dans une partie du Tchad », souligne-t-il.

Dès lors, la situation devient un impératif pour le gouvernement et une raison de plus pour que le Gouvernement décrète l’état d’urgence dans les provinces frontalières avec ces pays, afin d’assurer et de garantir la paix dans ces provinces.

La recrudescence des violences entre agriculteur-éleveur, entre communautés à l’Est du Tchad soldées par des mort d’hommes, est une situation grave selon le président de la CASAC. Ce qui a poussé les autorités à instaurer l’état d’urgence. « De mon point de vue, il est normal que le Gouvernement puisse prendre cette mesure que nous espérons qu’elle ramènera la paix et la stabilité dans cette partie du Tchad », souhaite-t-il.

CASAC fustige les déclarations rocambolesques

Devant ces déclarations condamnant et/ou appelant le gouvernement à revoir ces mesures qui accompagnent l’état d’urgence,  la CASAC se dit stupéfaite et considère ces déclarations comme rocambolesques et nauséeuses, pondues par certains acteurs politiques et de la société civile. Pour elle, ce sont des gens qui étaient dans le silence quand les gens s’entretuaient à l’Est du pays. « Aujourd’hui quand le Gouvernement décide de prendre cette décision idoine, ces esprits malintentionnés, sans probité morale, essaient de jeter de discrédits sur cette décision », harangue Mahmoud Ali Seïd.

En outre, la CASAC s’insurge contre le comportement de certaines personnes dans les réseaux sociaux. Cette attitude porte atteinte à la quiétude dans notre pays. « Au lieu de jeter l’huile sur le feu, il faut véhiculer des messages de paix, de stabilité etc. », exhorte-t-il.

Se basant sur la loi fondamentale, qui prévoit l’état d’urgence, Mahmoud Ali Seïd se repère à Jean-Jacques Rousseau dans le contrat social pour dire, en citant que « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté ». « Si nous sommes dans un pays, régit par une loi fondamentale, nous devrions tous la respecter au risque d’être des personnes, sans foi, ni loi », ajoute-t-il.

Par conséquent, la CASAC se dit engager à soutenir le gouvernement dans les démarches à réinstaurer la paix, à travers l’état d’urgence tout en demandant à la population d’obtempérer et d’aider le gouvernement dans sa quête de la paix et la stabilité, surtout dans le ramassage des armes de guerre détenues par des civils. « Nous appelons la population à collaborer avec les forces de défense et de sécurité pour que cet état d’urgence puisse apporter ses fruits », lance-t-il.

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