Le collectif des avocats pour la défense de l’artiste Toké Makembaye, a fait une communication le vendredi 10 mai 2019 à la maison des média du Tchad. Une communication au cours de laquelle le collectif annonce que le procureur a requalifié les faits comme étant une complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel.
Arrêté pour une dénonciation citoyenne, les faits de l’artiste Toké Makembaye sont requalifiés comme étant « une complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnel ». Il est reproché à l’artiste d’avoir reçu un document d’un monsieur où son affaire est pendante devant la justice et que ce document n’a pas fait l’objet d’une dénonciation auprès des autorités compétentes. Pour cela, selon maitre Lirima Fokzia Fertin « le juge nous a comprendre qu’il voulait ordonner la jonction de procédure », chose le collectif déplore parce que.
Pour Me fréderic Nanadjigué, « lorsque Toké Makembaye a été déféré, par devant le procureur, nous nous ne attendions aucunement à la qualification qui a été donnée aux faits. On s’attendait soit à un classement sans suite, soit à la correctionnalisation des faits de sorte à ce qu’il soit renvoyé devant une juridiction de jugement ». Ajoutant que c’est une surprise « lorsque nous étions devant le procureur, le premier substitut du procureur a qualifié les faits comme étant d’une complicité d’atteinte à l’ordre constitutionnelle ».
Le collectif notent ainsi la lenteur judiciaire toutefois l’un d’eux dit avoir confiance envers la juridiction et que la suite de procédure va être intéressante
Me Lirima Fokzia Fertin déplore lui du fait que le juge voulait ordonner la jonction de procédure.
Un premier faut pas
Selon Me Fréderic Nanadjigué après l’expiration de la prorogation de garde à vue de leur client, Toké Makembaye n’est pas déféré par devant le procureur de la république. « Cette situation a mis en mémoire tout le monde nous ces conseils, sa famille ainsi que ses amis. Puisqu’en tout logique lorsqu’on clôture une procédure, une enquête préliminaire et qu’il n’y a plus de prorogation de garde à vue, in n’y a également plus de raison de maintenir les mise en causes dans les locaux de la police judiciaire. Mais c’est ce que nous avons constaté. Voila donc le premier faut pas que nous déploré en son temps et que nous continuions a déploré », s’indigne-t-il.