Au total 10 personnes ont concouru à cette première édition du concours littéraire de théâtre « Maoundoé Naïndouba » dont trois personnes ont gagné de justesse. Il s’agit de : Abdoul Aziz Issack Lamine qui arrive en tête avec sa pièce « La révolte », il gagne 70 000FCFA avec un tee-shirt, cahiers, livre et bénéficiera de la formation gratuite en informatique ; la deuxième personne est Mahamat Taher Abakar dans « Remadji », il gagne 50 000FCFA, tee-shirt, cahiers, livre et la formation gratuite en informatique et la troisième également le dernier en personne de Oumar Iré Barthelemy gagne 30 000 FCFA et bénéficie de même privilège que les autres.
Après les trois heureux gagnant, un prix spécial de jury appelé « Prix Béchir Madet » est décerné à M. Adam Tidjani pour une somme de 10 000 FCFA, tee-shirt, cahiers, livre et bénéficiera de la formation gratuite en informatique comme les autres concurrents. Ce prix, au nom de Me Béchir Madet, c’est une expression de reconnaissance à l’égard du grand promoteur culturel Me Béchir, qui avait promis d’être présent à la remise, malheureusement Dieu en a décidé autrement. En pleure l’ASET-TD.
Les critères qui ont orienté le choix du jury en plus du règlement intérieur du concours sont d’une part l’analyse de l’organisation du texte et d’autre part la structure de l’intrigue. Au niveau de l’organisation du texte, c’est de voir si la pièce proposée est organisée en acte et en scène comme l’exige ce genre littéraire. Quant à la structure, elle doit être subdivisée en plusieurs moments.
« Au Tchad, on déplore à longueur de journée, le taux élevé d’analphabétisme, le manque d’engouement pour la lecture et partant l’écriture, l’insuffisance du niveau d’élèves et des étudiants. Mais on ne peut continuer de se complaire en déplorant sans mener chacun à son niveau des actions conséquentes pour ne se reste qu’atténuer ces tares qu’on nous attribue et que parfois les autres nous collent à tort ou à raison » s’enflamme l’écrivain et le président du jury M. Manga Jean Bosco par ailleurs, directeur de maison d’Edition Toumaï
Pour le président de l’ASET-Tchad, M. Abakar Mahamat Djoufoune, le prix littéraire « Maoundoé Naïndouba » a pour objectif d’encourager les jeunes et tous ceux qui souhaitent écrire. Il serait judicieux de rappeler qu’un atelier de formation a été organisé l’année passée sur comment écrire une pièce de théâtre lors de la dernière édition 72 heures pour la littérature tchadienne avant de mettre ces amoureux des lettres en épreuves. Quant à Fatimé Boukar Kossi, elle trouve très émouvant l’histoire que racontent ces trois heureux gagnants par l’entremise de leurs pièces théâtrales.