Du jour au jour, la ville de N’Djamena se noie dans la coupure abusive de l’eau potable. La population se refuse le sommeil tout en guettant l’écoulement de l’eau qui au finish ne voit ne se reste qu’une seule goûte. Dans quelques quartiers du 6e et 7e arrondissement, les populations se piétinent le talon autour de forage d’eau de quelques individus de leur parage. Les vendeurs ambulants communément appelés « Boulala » eux aussi ne savent sur quel pied danser. Cette coupure d’eau sème parfois de mésentente entre les détenteurs de forage d’eau et leurs voisins. Ceux-ci déclarent qu’ils n’arrivent pas du tout à avoir un moment de tranquillité dans leur maisonnée suite aux va et viens de leurs voisins. Certaines personnes regrettent même d’avoir installer le robinet dans leur concession. Pour eux, il y a de l’inégalité dans la gestion de l’eau potable « dans certains quartiers, ils ne connaissent guère la coupure d’eau ni d’électricité ». Pour tenir le coup, quelques personnes quittent d’un quartier à un autre à la recherche de l’eau potable.
Addé GUINANBEYE/KITA Ezéchiel