Mercredi 19 février. Il est 7 heures, sous le viaduc de Chagoua dans le 7ème arrondissement de N’Djamena, la circulation au rond-point est au comble. A cette heure-là, une immense foule de travailleurs affluent vers le centre-ville. Deux policiers en circulation ne s’occupent pas des véhicules et motos. Ils ont arrêté une moto au coin du rond-point et négociaient une somme d’argent.
Vexé par cette attitude, un homme dans un minibus leur lance ceci : « Et vous là, il n’y a personne pour normaliser la circulation ? ». Les deux policiers font sourds d’oreille et continuent tranquillement leurs causeries avec le motocycliste.
Ces scènes se passent chaque jour dans la capitale et ces policiers ne semblent guère s’inquiéter, pourtant c’est leur devoir de réguler la circulation.
La compagnie de circulation routière (CCR) est interpellée pour recadrer ce genre de pratique, car cela y va de son devoir.