mercredi, octobre 30, 2024
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DECHETS MENAGERS SOLIDES : N’DJAMENA PRODUIT PLUS DE 9000 TONNES PAR JOUR

DECHETS MENAGERS SOLIDES: N’DJAMENA PRODUIT PLUS DE  9000 TONNES PAR JOUR

Les déchets ménagers sont les déchets collectés dans le cadre du service public. Ce sont entre autre des objets usagés, abandonnés, réutilisables ou non, qui résulte de l’activité humaine. Les déchets ménagers sont un mélange de plusieurs résidus. Ils résultent de la vie quotidienne de chaque personne vivant dans une habitation. A N’Djamena depuis 1974 plusieurs initiatives ont été mises sur pieds pour la gestion des déchets ménagers mais cette question reste toujours d’actualité et préoccupante. Devant cette problématique de la gestion des déchets ménagers, les techniciens du domaine examinent depuis ce matin  à l’hôtel Radisson Blue sur les stratégies et les défis. C’est à l’occasion de la journée mondiale de l’habitat.

Les déchets ménagers comprennent la fraction résiduelle des ordures ménagères, les encombrants collectés en porte à porte, les collectes sélectives, les déchets collectés en déchèteries, les refus de tri et de compostage.

A cet effet, les panélistes ont passé tour à tour pour parler amplement de cette question. Présentant la thématique sur « quelle stratégie pour une meilleur gestion des déchets ménagers auprès de nos collectivités territoriales décentralisées ? Le panéliste M. Job ANDIGUE  a dans un premier temps classé les types de déchets : déchets solides en fer, plastiques, textiles, cuir, céramiques, déchets en verre, déchets organiques, déchets ménagers et déchets liquides. Le conférencier souligne dans sa présentation que les déchets impactent négativement  sur la vie des ménages et l’environnement. Pour lutter efficacement contre ce phénomène, il propose l’organisation des unités de collectes dans les communes et les collectivités territoriales décentralisées.

Du point de vu sociologique les déchets sont sources de bien et de richesse pour d’autres communautés, ce que dit le Sociologue et historien M. Mahamat Abdoulaye Malloum. Pour les déchets sont de meilleurs indicateurs de mode de vie dans la société des humains. C’est pourquoi dans sa thématique, plan de communication, il souligne l’intérêt que génèrent les déchets s’il y a une bonne politique de la gestion.

Le réseau des jeunes acteurs pour le développement durable du Tchad, s’est focalisé sur les pistes de bonne gestion de ces déchets dans la commune de N’Djamena, après l’absence des comités d’assainissement dans les différents arrondissements. La mise sur pieds d’une Haute Autorité de Propreté Communale pour la gestion des déchets, faire de déchets une opportunité de richesse et de bien.

La participation communautaire dans le traitement de déchets dans la ville de N‘Djamena, c’est un autre thème que les panélistes ont abordé en mettant beaucoup plus l’accent sur la démographie de la ville de N’Djamena qui ne cesse de croitre depuis des décennies. Actuellement N’Djamena compte plus de 11 millions d’habitats pour six (6) centres de transfert de déchets, trois (3) décharges finales pourtant cette capitale compte dix (10) arrondissements.

Alors impliquer la population dans la gestion des déchets nécessite une formation et la prise de conscience.

L’avant dernier intervenant a axé son intervention sur les conditions d’amélioration de la gestion des déchets communaux. M. Alexis HAMET SEINI, Chargé des Programmes et Projet à l’agence Intergouvernementale Panafricaine, (Eau et Assainissement pour l’Afrique), a souligné pour sa part que la décennie de la  révolution des déchets remonte en  1990 à 2000. Depuis cette décennie jusqu’aujourd’hui le Tchad perd chaque année plus de 79 milliards de CFA à cause d’un mauvais système de gestion des déchets. Il a proposé quelques axes fondamentaux pour la bonne gestion des déchets : un plan de gestion participative, la mise en œuvre intégrée et transparente, la rédevabilité et l’évaluation de la gestion.

Tri des déchets ménagers pour le recyclage

Les déchets ménagers présentent un enjeu environnemental important. L’objectif principal est de diminuer la part des déchets ménagers ultimes. Le Grenelle de l’environnement a fixé plusieurs objectifs pour les déchets ménagers et assimilés.

D’une manière générale, la quantité de déchets ménagers reste constante : seuls les textiles sanitaires comme les couches ou les lingettes s’accroissent, les déchets toxiques diminuent.

 

La gestion des déchets, une des branches de la rudologie appliquée, regroupe la collecte, le négoce et courtage, le transport, le traitement (le traitement des rebuts), la réutilisation ou l’élimination des déchets, habituellement ceux issus des activités humaines. Cette gestion vise à réduire leurs effets sur la santé humaine et environnementale et le cadre de vie. Un accent est mis depuis quelques décennies sur la réduction de l’effet des déchets sur la nature et l’environnement et sur leur valorisation dans une perspective d’économie circulaire.

 

Tous les déchets sont concernés (solides, liquides ou gazeux, toxiques, dangereux, etc.), chacun possède sa filière spécifique. Les modes de gestion diffèrent selon les caractéristiques des villes ou des zones rurales.

 

Il est possible aujourd’hui d’extraire des matières premières et les recycler, de composter ou méthaniser certains déchets, ou d’en brûler. pour produire de l’électricité et alimenter un réseau de chaleur. Ainsi, Depuis 1974 jusqu’à nos jours, des alternatives aux décharges et à l’incinération voient le jour, mais sont encore peu mises en place : tri mécano-biologique, pyrolyse, gazéification, etc. Dans le même temps, associations et pouvoirs publics tentent de réduire à la source la production de déchets qui est en augmentation croissante avec l’évolution démographique et l’élargissement de la ville.

 

 

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