La Cours Suprême du Tchad a fait sa rentrée judiciaire 2018-2019 le lundi 25 mars 2019, sous le thème : « le respect de l’éthique et de la déontologie par le magistrat ». C’est le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence, Kalzeubé Pahimi Deubet, représentant le président de la République, qui a présidé la cérémonie.
A l’ouverture de cette rentrée judiciaire 2018-2019, le président de la Cour Suprême, M. Samir Adam Annour a insisté sur le changement de comportement de tous les corps judiciaires. Car selon lui, la 4ème République, doit être l’incarnation du renouveau, de la cohabitation pacifique, de l’orthodoxie administrative et financière avant d’exhorte tous les corps judiciaires sans exception à un changement radical de comportement.
Le président de la Cour Suprême, M. Samir Adam Annour en paraphrasant le président Deby met en garde « toute personne qui ne change pas de comportement et enfreint les lois de la République me trouvera sur son chemin ». Cette interpellation à un changement vise entre autres la lenteur dans le traitement des dossiers, les condamnations pécuniaires fantaisistes, les mises en liberté sous des prétextes fallacieux et les relax et acquittements inexpliqués.
M. Samir Adam Annour poursuit pour dire que « le Conseil supérieur de la Magistrature reste déterminé à continuer à œuvrer pour une restauration de la confiance de nos concitoyens en sanctionnant sans hésitation tous les manquements».
« Nous avons déjà commencé à mettre en application cette mise en garde salutaire et au cours de l’année 2018 révoqué 4 magistrats pour divers manquements», informe le président avant d’ajouter que le conseil supérieur de la magistrature reste déterminé à continuer à œuvrer pour une restauration et un retour au respect strict des règles déontologiques qui gouvernent la profession de magistrat et félicite ceux qui font honneur à la profession et résistent à la tentation du gain en exerçant leur métier avec dévouement et abnégation.
KITA Ezéchiel