Pour la 1ère journée du vendredi 28 décembre, trois sessions de formation ont été dispensé aux participants à savoir : les fondamentaux de l’économie numérique, les difficultés du développement numérique au Tchad et les ABCD de l’Entreprenariat.
La première séance de formation accès sur les fondamentaux de l’économie numérique, donné par Andréas Koumato, CEO de Mossosouk.com SARL. Pour lui, l’économie numérique est toute économie qui utilise la technologie pour aller de l’avant. Il a expliqué tour à tour les fondamentaux de l’économie numérique tout en donnant des orientations par rapport au pays de Toumaï, un pays ou les statistiques sont alarmantes et pauvre pour faire des affaires. « Le 21ème siècle est le siècle du digital », déclare-t-il.
La deuxième session était accès sur la réalité du Tchad, de la sous-région de l’Afrique centrale voire mondiale. Il s’agit entre autres de dire ce qui marche et ce qui ne marche pas. Des thématiques comme : comment faire de l’économie, comment former les gens, créer un site web, communiquer, travailler pour mettre un environnement dans le domaine de l’entrepreneuriat. Plus de 3 panélistes : Abdelsalam Safi (Co-fondateur de Wenaks Lab), Abdelsalam Haggar (NS2I) et Rock Gollor (Business Center) ont partagé leurs parcours et la création de leurs entreprises avec les participants.
Bon nombre des difficultés ont fait l’objet de partage également par ces panélistes à travers lesquelles : le problème d’avoir l’idée de création d’entreprise, de maximiser les compétences, du manque de la familiarisation de la population avec le TIC…
Sur les solutions, les panélistes ont porté du doigt le gouvernement tchadien : le gouvernement doit prendre conscience d’intégrer les TIC et l’anglais dans le programme de l’éducation nationale et s’investir dans un plan à large bande pour permettre à toute la population tchadienne d’avoir accès à l’internet, créer des structures de formation avec des projets pilotes dans les écoles et universités pour profiter aux élèves et étudiants, réduire les taxes d’importation au Tchad. Aux participants de s’investir personnellement dans l’internet et d’avoir plus d’intérêt autour du développement numérique et surtout les femmes. En somme, le Tchad doit rattraper son retard dans le développement numérique.
Malheureusement ce panel n’est constitué essentiellement que des entrepreneurs du secteur privé.
Quelques entreprenants (es) sont montés sur le plateau pour partager leurs expériences entrepreneuriales et les difficultés qu’ils ont eu pour atteindre leurs objectifs avec les participants pour #entreprendre 2019.
Djimnayel Ngarlenan
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