A N’Djamena, un homme sans scrupule ni gêne dépose son frère gravement malade au service des urgences d’un hôpital. A peine déposé son frère, il disparait dans la nature. Le temps que les médecins donnent les premiers soins, le malade décède. A en croire à l’intervalle de son entrée à l’urgence, le malade serait déjà décédé sur la moto avant d’être conduit à l’hôpital. Au moment où il a rendu l’âme, les médecins cherchaient un témoin, un parent proche mais en vain.
Le vrai parent a disparu aussitôt l’avoir déposé. Comme dans cet hôpital il n’y a pas de morgue, il a fallu aux responsables de l’hôpital d’appeler la police pour le constat puis contacter le procureur de la République pour les procédure avant de déposer le macchabée (cadavre) dans une morgue de la place.
48 heures plus tard, le vrai parent et frère du défunt se pointe à l’hôpital soi disant venir au chevet de son frère malade. Il sera informé de ce qui s’est passé mais n’aura même pas le moindre remords pour son frère décédé. Comme s’il attendait que ce dernier casse sa pipe pour qu’il se libère. Il quitte tranquillement l’hôpital pour son domicile…
Où est l’amour du prochain dans tout ça ?
DJIMNAYEL NGARLENAN