La Journée internationale des personnes disparues, se célèbre chaque année le 30 août pour attirer l’attention sur le sort des personnes emprisonnées contre leur gré dans de mauvaises conditions et dans des lieux inconnus de leurs familles et/ou de leurs représentants légaux.
C’est pour mettre un terme aux emprisonnements secrets ou dans des circonstances troubles qui constituent des violations graves des droits de l’homme que cette journée se célèbre tous les 30 août et ce, depuis 2011. En décembre 2006, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, traité qui vise à prévenir les disparitions forcées et, lorsque de tels crimes sont commis, à établir la vérité, à punir les responsables et à fournir réparation aux victimes et à leur famille.
Qu’en est-il du Tchad ?
Le Tchad a aussi enregistré des cas de disparitions et le cas qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive est celui de l’opposant, Ibni Oumar Mahamat Saleh lors des évènements de février 2018 qu’a connu le pays. Une autre disparition et non de moindre est celle de Noubadoum Sotinan, journaliste à la radio diffusion nationale tchadienne, qui était en mission au Congo pour un travail environnemental avec deux de ses confrères de la télévision nationale. Une fois au Cameroun, il a fait escale dans un hôtel à Douala. Sur place, quand il a constaté que son passeport était invalide (expiré), il a attendu qu’une note lui soit envoyée pour autoriser son retour à N’Djamena. Depuis ce jour, il a disparu.
BAYE NGARDIGUINA OUSMAN/Journaliste Stagiaire