Le Parquet Général de la Cour d’Appel de N’Djamena a dans un communiqué de presse indiqué que, suite à une série de vidéos qui circulent en boucle sur les réseaux sociaux, depuis quelques jours, le ministère de la justice, garde des sceaux, chargé des droits humains a donné des instructions fermes pour qu’une enquête soit ouverte dans tous les différents parquets d’instance afin d’établir les responsabilités sur ces faits.
Le document indique que, les deux vidéos mises en ligne, la première montrant l’image d’une jeune femme tabassée à coup de fouet par des militaires et la deuxième, publiée dans la nuit du 18 février 2019 montre un groupe de personnes qui s’adonne aussi au passage à tabac d’un jeune homme.
« Notre pays le Tchad signataire de l’ensemble des conventions internationales en matière des droits de l’homme ne peut accepter que des individus quel que soit leur rang puisse violer impunément les lois de la République », souligne le document.
Le communiqué de poursuivre que les faits incriminés relèvent d’actes de torture et atteinte à la liberté et dignité des personnes prévus dans les articles 323 et 326 du code pénal.
Le parquet général demande par ailleurs à toute personne ayant des informations relatives de se mettre en rapport avec les différents parquets pour que la vérité soit manifestée.
« Le Tchad, Etat de droit ne peut s’accommoder à des actes attentatoires à l’intégrité physique, psychologique, mentale et morale de toute personne vivant sur notre territoire national. Par conséquent les auteurs de ces actes doivent impérativement répondre à la rigueur de la loi devant les juridictions », martèle-t-il.