La cérémonie de la commémoration de la Journée de l’Enfant Africain (JEA) s’est déroulée dimanche 16 juin 2019 au Palais du 15 janvier sous le thème « Action Humanitaire en Afrique : les Droits des Enfants D’abord ».
Le 16 juin 1979, cette date nous rappel les massacres des enfants noirs à Soweto en Afrique du Sud où les élèves se sont levés pour dire non à l’enseignement dans leur langue maternelle lors de l’apartheid. Ils demandent la qualité de l’enseignement. Ce jour-la, plusieurs enfants ont trouvés la mort pour avoir revendiqué leur droit.
Au Tchad, la JEA a été célébré du 14 au 16 juin 2019. Cette cérémonie a regroupé les enfants de la République du Tchad, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, de la République du Soudan et de la République du Nigeria.
La journée du 16 juin permet également de sensibiliser l’opinion sur le défi auxquels font face les enfants africains et aussi de réfléchir et surtout d’agir pour la protection de leur intérêt et leur assurer le bien être. Pour commémorer cette journée, les Chefs d’Etats et des Gouvernements Africains ont déclaré la journée du 16 juin, Journée de l’Enfant Africaine (JEA).
Le Comité d’Expert sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant de l’Union Africaine choisis chaque année en consultation avec les enfants un thème pour commémorer la journée. Le thème choisi cette année c’est pour attirer l’attention sur les enfants en situation humanitaire. Il s’agit des enfants refugiés, les retournés, les déplacés, les enfants dans les conflits armés, ceux de victimes aux catastrophes naturelles, etc.
La situation de ces enfants sont vulnérables, doublement vulnérable parce que se sont les enfants d’abord. Alors comme tout enfant, ils sont incapables de se prendre en charge, de se protéger ou de se décider pour eux même. Vulnérable encore parce qu’ils vivent dans les conditions difficiles, marchant de kilomètre en kilomètre pour sauver leur vie ou pour trouver un endroit sécurisé pour dormir ou se reposer souvent sur les pagnes ou bâches.
Certains enfants ont perdu leur parent et jouent le rôle de parents (père et mère) pour protéger leur frère et sœur. L’école et le centre de santé sont devenus un luxe pour ces enfants. Ces enfants n’ont pas la chance de manger trois fois par jour, d’aller à l’école, d’aller au centre de santé quand ils sont malades ou de dormir dans une maison.