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LA PROVINCE DU SILA : SEULEMENT 17,5% DES ACCOUCHEMENTS SONT ASSISTES

Dans le cadre de la mise en œuvre  et du suivi du plan national de développement sanitaire (PNDS), le Ministère de la Santé Publique en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers a organisé des missions conjointes en vue de propulser les activités du plan National de Développement Sanitaire  et des Plans Régionaux de Développement Sanitaires(PRDS). Du 03 au 05 décembre dernier la mission a séjourné dans la province du Sila à l’Est du Tchad.

C’est dans ce cadre global de suivi des activités pour améliorer la gouvernance et la rédevabilité dans le secteur qu’une mission intégrée et conjointe de supervision pour la deuxième phase a été effectuée dans la province de Sila. Cette mission du niveau central est venue à Goz-beida pour procéder à la restitution du rapport en présence des autorités administratives et traditionnelle de ladite Province.

Cette rencontre de restitution du rapport de la commission s’est déroulée en présence des partenaires techniques et financiers. Selon l’analyse faite lors de l’élaboration du Plan Régional de Développement Sanitaire 2018, il ressort que le paludisme, le VIHSIDA, la tuberculose, les maladies hydrique, l’émergence des maladies non transmises, les faibles taux de vaccination, la malnutrition et la difficulté des soins du couple mère enfant restent la préoccupation de la délégation sanitaire du Sila.

Pour l’inspecteur  Abdelkerim Nedjim, les accouchements assistés sont à 17,5%. Cette faiblesse s’explique par le fait que 90% des femmes enceintes ne fréquentent pas  les maternités, on y déplore aussi le manque de mobilisation sociale sur les bienfaits de consultation prénatale recentrée et l’accouchement assisté.

La délégation souffre d’insuffisance notoire du personnel devant une équipe cadre digne de ce nom. Pour une norme de 7 Agents de Santé, la Délégation n’en dispose que 3, soit 3/7. Ceci dénote une surcharge de travail qui conduit à une inefficacité dans la mise en œuvre des activités planifiées.

Face à cette situation, les représentants des  partenaires  présents à cette rencontre se sont relayés pour apporter leur engagement dans le but de pallier aux solutions de ces problèmes.

Le ministre de la Santé Publique , Aziz Mahamat Saleh a relevé que sa descente à Goz-beida, c’est pour s’enquérir de condition de travail du personnel et puis écouter a vive voix les différentes autorités au sujet de la santé des populations de Sila. 

Pour lui, la consultation prénatale recentrée est un moyen de prévenir le VIH sida ; le paludisme, les risques liés à la grossesse. Il a demandé à tous les responsables à différents niveau de la ville de Goz-Beida de s’investir dans la sensibilisation afin de motiver les populations à fréquenter les structures sanitaires. La population ne doit pas se confier au docteur Djim et tchoukou (médicament à contrefaçon) qui sont la véritable cause des décès dans la société.

Aziz Mahamat Saleh, a indiqué  que le gouvernement tchadien a mis de fonds colossaux pour les produits contre le paludisme. Ainsi que les structures sanitaires ont reçu des dotations anti paludiques. Il est anormal que la population se lamente.

Le Ministre et sa délégation ont visité l’hôpital provincial et le centre de santé urbain  de la ville de Goz-Beida. C’est pour s’imprégner de condition de travail du personnel.

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