Les épisodes des conflits armés au Tchad ont enregistré entre 2005 – 2010 de nombreuses pertes de vie et des blessés à hauteur de 70 000, ainsi que 200 000 déplacés selon Human Rights Watch 2011. Ces conflits armés ont affecté les couches les plus vulnérables et surtout les mères et les enfants de moins de 5 ans.
Depuis 2015, après des conflits armés, les indicateurs du retard de croissance, d’émancipation et d’insuffisance pondérale ont majoritairement baissés. Pourtant, le gouvernement tchadien a implémenté de nombreuses reformes visant à améliorer la politique de la santé sur l’ensemble du territoire. Particulièrement dans le secteur de la santé infantile, les conséquences néfastes des conflits ont permis au gouvernement tchadien d’instaurer la politique de gratuité de soins de santé visant les femmes et les enfants de 0 à 5 ans.
Il est possible de penser que les insuffisances de ces politiques se justifient par le manque d’évidences sur l’impact local des conflits armés. Alors que le Tchad est déterminé à atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030, il demeure indispensable pour le gouvernement d’orienter ses politiques de santé en général et celles ciblant les enfants de 0 à 5 ans vers une structure adéquate pour la cause des mères et enfants.
Des enquêtes démographiques et de santé montrent que l’impact local du conflit armé est estimé à partir d’un modèle de régression linéaire dont la véritable à expliquer est l’indicateur anthropométriques retenu, et la principale véritable d’intérêt est l’exposition de l’enfant au conflit armé. Le manque d’accès a l’utilisation des soins de santé par les mères et le manque des visites des structures sanitaires, des accouchements assistés par des professionnels