Pour faire face à ce mal vivre ensemble qui secoue le Tchad en ce moment, l’on est tenté d’affirmer que le manque de certaines notions civiques fondamentales peut être la cause de ses conflits. C’est pourquoi, nous consacrons ce deuxième acte au terme, patrie.
Acte 2 : connaître sa patrie
La connaissance de ses origines, de son histoire, bref de sa patrie est un élément essentiel pour le vivre ensemble. Pour ce qui est du Tchad, il faut noter qu’il est l’un des 54 pays du continent noir, l’Afrique qui lui, est l’un des 5 continents que compte la planète terre. Le Tchad est situé au cœur de l’Afrique avec une superficie de 1 284 000 km2. Il compte une population estimé en 2018 à 16 197 000 d’âmes repartis dans les 23 provinces du pays.
Le Tchad compte autant d’ethnies (plus de 200), de langues (environ 150) et de religions (musulmans, chrétiens et les animistes). Toutes ses composantes qui forment le Tchad sont appelées à vivre ensemble, car l’article 1 de la constitution de la 4ème République est clair là-dessus. Selon ses dispositions, « le Tchad est une République souveraine, indépendante, laïque, sociale, une et indivisible, fondée sur les principes de la démocratie, le règne de la loi et de la justice ». Donc, quoi qu’il advienne, je veux parler des conflits intercommunautaires par-ci, des conflits agriculteurs-éleveurs par-là, nous sommes condamnés à vivre ensemble.
Aussi, personne n’est né avec une portion de terre sur la tête, nous sommes tous venus trouver cette terre que nos ancêtres nous ont léguée. C’est un héritage commun qu’on doit aimer et protéger pour léguer à notre tour à la génération future en bonne et due forme. Inutile de guerroyer, car la guerre n’a jamais résolu un problème, elle détruit plutôt. Je conclue ce deuxième acte en empruntant un terme cher à Docteur Ali Abdel Rahmane Haggar, promoteur de Hec-Tchad, « A bas la violence ! » et j’ajouterai pour ma part, A bas les conflits intercommunautaires pour un Tchad prospère et émergent !
Baye Ngardiguina Ousman/Journaliste Stagiaire