Dans un communiqué du 27 février 2019, le président de l’Union sacré pour la République (Uspr), Djékombé François conteste la composition des membres de l’opposition à la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI). « La composition de la CENI rendu publique par le décret n°216 du 21 février 2019 prouve à suffisance la fracture au sein de l’opposition et le mépris des uns vis-à-vis des autres. Les élections à venir sont un championnat très important auquel chaque parti politique légalisé compte y participer avec l’intention de gagner en toute transparence ».
Pour lui, les membres de la CENI qui seront les juges doivent être désignés sur une base incontestable. « En se prévalant des ordonnances liberticides n°020 et n°040 portant respectivement charte des partis politiques et statut de l’opposition comme bases pour intégrer la CENI, une partie de l’opposition fait de la discrimination et donc par ricochet le jeu du pouvoir », clarifie Djékombé.
Selon l’USPR, la classe politique ne se résume pas uniquement aux personnes aux siègent en ce moment au sein du CNDP. « Nous cherchons sur le plan national un dialogue inclusif avec tous les tchadiens afin de ramener la paix définitive dans notre pays. Il convient que nous en donnions l’exemple en instaurant un dialogue franc et direct au sein de l’opposition en nous disant sans détour toutes les vérités, en vue d’avoir une opposition à même d’incarner le changement et donc porteuse d’espoir pour le peuple tchadien qui a tant souffert du régime MPS ».
Enfin, l’USPR exige une annulation pure et simple du décret n°216 et sollicite une concertation de tous les partis politiques légalisés de l’opposition, afin de « laver le linge sale en famille » et proposés des juges qui soient représentatifs de toute l’opposition, afin d’aller à des élections transparentes et apaisées, mentionne le document.