MOIS INTERNATIONAL DU LIVRE ET DE LA LECTURE : LES TCHADIENS DÉTESTENT-T-ILS LA LITTÉRATURE ?

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Pub de l\'entête

Depuis son lancement d’ouverture le vendredi dernier par la ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, le mois de novembre qui est dédié aux livres, rien n’a été réalisé comme activité à N’Djaména.

Pourquoi ? Pourtant selon le programme, les activités devront ce déroulé depuis le lancement le 02 novembre dernier. Le même jour est prévu selon le programme vers 15h30 un documentaire audiovisuel sur la vie de Baba Moustapha à la Bibliothèque Nationale du Tchad. Mais hélas rien n’a eu lieu !

Le samedi suivant le programme, à 10h il y aura Dialogue littéraire : Littérature et Oralité (poème d’un chansonnier traditionnel) à l’université de N’Djamena. Le conférencier est Kously Lamko un dramaturge, poète, essayiste, romancier et enseignant. Et dans la soirée toujours avec Dialogue littéraire mais le thème est la corporéité de la parole, une initiation à transformer son monde sera présenté également par l’écrivain Kously Lamko.

Le constat est amer, une conférence débat autour du thème : « la corporéité de la parole, une initiation à transformer son monde »  a été suspendue faute de manque des participants. Le comité d’organisation a repoussé l’activité pour le mercredi 07 novembre à 15h à la Bibliothèque Nationale du Tchad.

Pourquoi les jeunes élèves, étudiants et les amoureux de la lecture ne s’intéressent pas à ce mois du livre ? Est-ce la sensibilisation ou les messages qui ne sont pas reçus ou c’est la méconnaissance de l’activité en question qui est la cause ? De tas de questions qu’on se  pose.

Le comité d’organisation doit sensibiliser plus ces jeunes au plus vite pour que les autres activités doivent se dérouler dans le respect du calendrier prévu et pour assurer la survie de ce festival très important peu connu du public tchadien.

« Chaque lecture d’un livre est une collaboration entre le lecteur et l’écrivain qui font l’histoire ensemble » disait GREEN, John. Si nous n’aimons pas la littérature, les livres comment allons-nous laisser une histoire dans le futur ?

 OUSMANE DIARRA

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