Partout dans la ville de N’Djamena, l’on constate une manière sauvage l’évacuation des eaux usées. Cette pratique qui consiste pour la plupart des citoyens à déverser les eaux dans les rues, ne sont pas sans conséquences pour les personnes que pour les biens et l’environnement. La rédaction Tachad.com a ouvert un dossier sur le sujet. Rendre N’Djamena ville propre est le souci primordial des autorités et ds citoyens. Mais que constate-t-on ? Le phénomène d’évacuation des eaux usées qui pour la plupart sont des eaux des toilettes se fait d’une manière souvent sauvage à travers la ville de N’Djamena.
En faisant simplement un tour dans les différents carrés et quartiers de la capitale, l’on peut se rendre à l’évidence que dans quelques artères que la population a une habitude sauvage. Certaines artères sont endommagées juste parce que la population ne prend pas conscience des retombés des eaux usées sur ces artères. Dans un pays de vent et de poussière comme le pays de Toumaï, ces eaux qui contiennent plusieurs éléments nocifs une fois séchées peuvent nuire à la santé à travers le vent qui souffle. Elles constituent aussi des centres de reproduction des moustiques, cause de malaria. Les maladies microbiennes peuvent aussi y provenir et attaquer la couche vulnérable que sont les enfants inconscients qui jouent à proximité.
La circulation sur ces artères est également difficile à cause des nids de poule que créent les engins en roulant dans ces eaux. Comme de coutume chez nous, chacun attend que la situation soit arrangée par les responsables communaux, la mairie centrale ou encore le gouvernement sans savoir que notre santé en pâtit au quotidien.
La semaine citoyenne qui consiste à réserver une journée de la semaine pour assainir la ville se traduit autrement dans les faits. Un coup de ballai par moment dans les rues et devant les habitations parfois arrosées des eaux usées pour éviter de soulever la poussière pendant le nettoyage. De ce qui précède, que doit-on faire pour changer la situation ? Il serait préférable de creuser des fosses de rétentions ou des regards et bien les couvrir et les faire évacuer une fois remplies par le service d’assainissement des communes de la ville, l’intervention des plus hautes autorités de la république à prendre des mesures contre ceux qui s’adonnent à cette pratique. Pour ce faire, nous donnerons la parole à un spécialiste généraliste de la santé pour des éclaircissements sur le danger que l’on peut courir en côtoyant au quotidien, les responsables d’assainissement dans les communes, les environnementalistes et les associations de militent en faveur de l’environnement.
Pour l’heure, comme la santé n’a pas de prix, la population doit adopter de comportement responsables pour bien gérer notre environnement tout en essayant de revoir le système de rétention et d’évacuation d’eaux usées pour éviter les maladies qui peuvent y en découler.
Ahmat Mahamat Ahmat