Au bord du fleuve Chari, des jeunes s’adonnent chaque jour à la collecte du sable. Appelés communément les « ramasseurs de sable », ces jeunes se débrouillent grâce à cette activité pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
Certains plongent sous l’eau pour ramasser le sable et le ramènent au bord, pendant que d’autres remplissent les camions, appelés localement « picots », pour le vendre.
« Il vaut mieux faire ce travail que d’aller voler », confie l’un d’eux. Parmi eux, il y a également des pères de famille qui assurent la prise en charge de leurs proches grâce à cette activité.
En remplissant un camion, ils gagnent environ 1 000 FCFA. Le sable contenu dans un picot est ensuite revendu entre 13 000 et parfois jusqu’à 15 000 FCFA. Un travail dur mais digne, qui leur permet de vivre honnêtement.