L’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Ministère de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles ont ouvert ce matin 29 novembre 2018 à l’hôtel Résidence, un atelier de validation de la stratégie nationale de mécanisation agricole. Cet atelier a pour but d’accompagner la volonté politique d’une expertise technique adéquate à la mécanisation agricole liée aux objectifs de développement durable.
Durant deux jours, les experts se pencheront sur le plan d’action de cet atelier qui indique les étapes menant à la mécanisation agricole qui manquent au Tchad, et surtout comment matérialiser cette mécanisation pour service de levier à l’agriculture tchadienne, qui constitue un maillon de développement durable. Il faut également une matérialisation des investissements dans le secteur agricole afin d’atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et de nutrition. Le Tchad a pris l’engagement de les atteindre, ces objectifs dans 12 ans. La FAO apporte une expertise technique en collaboration avec l’expertise nationale. Le représentant de la FAO au Tchad, M. Mohamodou Mansour N’diaye « la mise en œuvre de ce choix stratégique nécessitera une volonté plus affirmée de l’autorité politique » indique-t-il.
Pour la ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles , Mme Lydie Beassemda « la mécanisation agricole entraine le développement d’autres secteurs, notamment celui de l’industrie… elle n’est pas simplement une activité isolée, elle interagit avec de nombreux acteurs tels que les agriculteurs, les prestataires d’appui, les planificateurs ou responsables politiques ainsi que ceux du secteur privé ».
Il faut noter que le Tchad a entrepris depuis quelques années la stratégie de développement de la mécanisation agricole à travers le lancement de l’opération « labour », des investissements ainsi que la création d’une unité de montage de tracteurs agricoles. Par contre les contraintes ont beaucoup jouées quant à la conduite d’une mécanisation agricole cohérente et accessible au paysan et surtout en faveur de ceux, les plus démunis. L’atelier prendra fin demain 30 novembre 2018 et aboutissera par validation de quelques textes soumis aux experts.
Allaramadji Innocent & Adde Guinanbeye