La majorité de la jeunesse tchadienne se livre à la consommation excessive de la boisson alcoolisée tout en se sacrifiant corps et âme peu importe le danger qu’ils en courent. Restés au bord du goudron ou de la rue autour d’une table remplie des bouteilles d’alcool, certains jeunes se lancent même un défi non seulement sur le nombre des bouteilles à consommer mais aussi sur le nombre des casiers à « avaler ». Ainsi, consommer de l’alcool jusqu’à s’enivrer, devient un acte de bravoure pour les uns et pour les autres et cela, anime un débat au quartier.
Remarquant l’obstruction et le non-respect de la voie publique, la police du 6e arrondissement a confisqué hier soir 20 novembre 2018, une quantité des chaises de l’un des « Bar » les plus renommés de la capitale qui était rangées sur la voie publique. Voyant ses clients chassés au-dessus de ces chaises, l’un des responsables de ce « Bar » s’est affolé et voulant coute que coute se battre avec les forces de l’ordre sur place. Interrogé à ce sujet certains citoyens pensent que « mieux vaut prévenir que de guérir ». Alors pour eux, la police n’essayait juste de prévenir une éventuelle catastrophe ou un terrible accident qui devrait être aussi le souci principal de ces détenteurs des bars et alimentations. Car « la vie d’un humain ne peut être ôtée par un simple accident de circulation pour une bouteille d’alcool » disent-ils.
Une autre chose, si un conducteur perd le contrôle de son volant qu’adviendra-t-il à tous ceux restent sur la voie publique pour siroter l’alcool et qui doit – on poursuivre entre le responsable du bar et le conducteur?
La fin de l’année est proche, les débits de boissons poussent comme des champignons à la capitale. Le maire de la ville de N’Djamena et ses pairs sont interpellés à faire plus d’effort pour enrayer cette pratique néfaste et courante dans les différents arrondissements afin de garantir la sécurité à tous.