« La cohabitation à l’épreuve des médias sociaux ». Bien qu’apprécier pour ce qu’ils permettent une communication de masse plus rapide et plus accessible, les réseaux sociaux peuvent contribuer à mettre à mal la cohabitation nationale tant prônée, si leur utilisation ne comporte pas de limites. Nous informe La Voix avant d’ajouter que les preuves de ce qu’ils convient d’appeler les écarts sociaux, qu’il en fallait, à travers les pages et groupes qui jonchent Face book. Les publications n’y sont soumises à aucune restriction, ni légale, ni morale. Le journal souhaite qu’en plus de sensibilisation pour une utilisation plus responsable, pacifique et citoyenne, disséminer des lois qui répriment les publications mettent en mal la cohésion sociale serait dissuasif.
Le même journal nous informe qu’après cinq ans, enfin « la loi sur la concurrence appliquée ». Une loi qui vise, entre autres, à instaurer le principe de la liberté des prix afin d’assurer la transparence et la loyauté des transactions commerciales, organiser et promouvoir la libre concurrence et définir les règles de sa protection afin de stimuler l’efficience économique et améliorer le bien être des consommateurs.
Le Visionnaire écrit de son côté, mise en application des décisions. « Ces mesures classées dans les oubliettes ». De l’idée de la réglementation de la vie publique, nombres de mesures et décisions ont été prises à différentes échelles, par les autorités tchadiennes. De la décision interdisant l’utilisation des emballages en plastiques dans la ville de N’Djamena au respect des heures de travail dans les services publics en passant par le respect des feux de signalisation routière aussi que de l’interdiction du port de la burqa et du couteau ou toute armes par des personnes ne procédant pas l’autorisation, la réglementation des parades lors des mariages, etc. Sont les mesures louables mais qui ne sont malheureusement pas appliquées.
« La gazomania », titre la Une de L’observateur. La fièvre qui s’est emparée des N’Djaménoises, depuis la pénurie du gaz domestiques dans la capitale, s’est mue en une gazomanie. C’est une obsession à l’échelle nationale. Tout le monde est concerné sans exclusivité. Face à l’incapacité du gouvernement à juguler cette pénurie, la colère gronde et le gaz commence par devenir un élément fédérateur de tous les mécontents de la République. Cette crise du gaz butane risque de se transformer en une bombe sociale qui nous éclatera à la figure. Mahamat Nour Ahmed Ibedou cri dans les colonnes de Le Visionnaire, « Le spectacle est insoutenable ». Il est vrai que les manifestations qui ont fait partir les dictateurs ont toujours été des manifestions spontanées. Nous allons voir jusqu’à quel degré ce peuple arrivera à supporter cet enfer qu’il est en train de vire dans sa chaire, conclu-t-il.
« Distribution des grades dans l’armée. Deby est-il dans une logique de revanche ? » S’interroge Abba Garde. Sur environ 450 généraux que compte l’armée nationale tchadienne, 282 sont ressortissants du Borkou Ennedi Tibesti. Une armée qui compte en son sein plus de 70% d’officiers avec un traitement salarial misérable. Il n’y a aucune crainte d’affirmer qu’il s’agit d’une gestion sur fond de revanche, sauf que cette revanche est tout sauf réfléchie pour un régime qui ne compte sur la force pour son maintien au pouvoir.
KITA Ezéchiel