Poursuivi pour « atteinte à l’ordre constitutionnel », il risque 30 ans de prison, écrit l’hebdomadaire La Voix. A l’origine de leurs ennuis judiciaires, un document signé du porte-parole du CCMSR, Kingbé Ogouzeimi de Tapol, qui nomme l’activiste Tokama Kemaye comme cadre du groupe rebelle. Quoique non vérifiée, cette information crée la surprise et le tollé sur la toile. Le document compromettant que le journal a pu consulter date du 04 août 2018. On peut y lire cette phrase qui risque de sceller le sort de l’activiste : « le camarade Tokama Kemaye est nommé conseiller spécial chargé de mission auprès du secrétaire général du mouvement », revèle-t-il.
Pour Le Visionnaire, l’activiste Tokama Kemaye est trahi par son ex-concubine. Pour le journal, le pot aux roses a été découvert par le truchement d’une de ses conquêtes amoureuses, déçue de la rupture qui suivi une belle idylle. Il poursuit, qu’en cette période de miel, Tokama Kemaye la fit promener dans les quatre coins du monde visitant parfois la lune et la belle étoile. Ne pouvant digérer cette déception amoureuse, elle lui aurait promis le pire. Et ce, c’est pour régler son compte avec son ex amant, qu’elle aurait piraté l’adresse électronique de Tokama Kemaye pour transférer ses messages à l’une de ses copines qui, à son tour, le livre aux renseignements généraux.
Le Pays jette son regard sur les maisons d’arrêt. Le Tchad dispose d’environ 46 maisons d’arrêt avec 8 000 détenus. Mais les conditions de détention sont de plus en plus difficiles au point où on enregistre de nombreux cas de morts dans les cellules. Et la chaleur atteignant 47° voire 50°, observée ces derniers temps, a aggravé la situation des détenus. Sur la quarantaine de prisons sur l’ensemble du territoire, on en compte 12 principales, dont une prison de haute sécurité, il s’agit de celle de « Koro-Toro » qui abrite des grands criminels.
Quant à L’Observateur, le CSP 6 de Moursal, un centre de torture à ciel ouvert. Mbaïhogaou Richar, victime de violence policière. Le CSP 6 doit des explications aux parents de la victime. L’auteur ou les auteurs de cet acte ignoble doivent répondre de leurs faits devant les autorités judiciaires pour que la justice soit rendue. Sinon, les jeunes sont déterminés à rendre justice eux-mêmes si ce n’est le cas.
Le Citoyen dans sa publication renseigne sur les bases du bonheur social. Pour le journal, il est question essentiellement de la sécurité affective, du respect, de la stabilité économique et de la stabilité psychologique, de vie sociale et de la gratitude. Ajoutant que tant que persistent les éléments d’apathie comme les détournements des biens publics, l’absence de bourse d’études, l’intégration discriminatoire des jeunes diplômés à la fonction publique, le paiement en zigzag des coupons des pensions des retraités, l’interdiction systématique des droits sociaux, l’ingérence intempestive des autorités dans le règlement des conflits intercommunautaires, le bien-être dont parle nos décideurs publics est chimérique au Tchad, conclut-il.