A la deuxième journée de l’ouverture de la semaine mondiale de l’entreprenariat au Tchad, plusieurs activités sont déroulés hier mardi 13 novembre.
Pendant que des conférences-débats amplifient la grande salle et la salle des conférences internationale sur les thèmes « Comment innover et développer ses propres compétences entrepreneuriales ? » et « les défis de la protection de l’environnement des énergies nouvelles et renouvelables pour la lutte contre le changement climatiques », de l’autre côté dans la salle de réunion, les ateliers de formations sur les thèmes : entrepreneurship by maison de la petite entreprise et entrepreneurship by H & C se déroulent. Dans la salle des conférences internationale, les mêmes thèmes sont débattus en Arabe.
Dans la salle C du Palais, vers 14h les élèves et étudiants se bousculent pour des places. Le thème consacré est « Comment créer son entreprise ? ». La création de l’entreprise dans les contextes actuels est un outil primordial pour le pays. Le but de la formation est de donner à ces jeunes l’essentiel de l’entreprise. Au tout début on commence par une idée et d’un savoir faire. Alors cette idée peut permettre à valoriser et matérialiser son plan. La matérialisation de l’idée permet de réaliser un document qui n’est rien d’autre que le projet qui est le business plan.
Pour le chargé de l’orientation de la Maison de la Petite Entreprise (MPE), M. Bruno Djasnabeye, le business plan comporte trois parties : « L’étude de marché, l’étude technique et l’étude financier ». L’étude du marché c’est pour vendre les produits. Madame Jacqueline Djamila a pris le relais pour expliquer l’étude financier. Quelles sont les documents juridiques pour la création d’une entreprise ? Quelles sont les documentes comptables pour faire la recette et dépenses ? Elle a expliqué les différents forme de l’entreprise (entreprise individuel, SARL, SA, etc. ). « Il faut commencer par l’enregistrement à l’Agence Nationale des Investissements et des Exploitations (ANIE), avoir un numéro d’identification fiscale (NIF), autorisation du ministre de tutelle, enregistrement à la registre de commerce, déclaration des employés au niveau de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS),… », a-t-elle conseillé.
Des questions posées par les jeunes ont eu des réponses compréhensibles de la part des deux formateurs.
Aujourd’hui, de 14h à 16h, une conférence-débat accès sur le thème : « Automatisation des femmes et des jeunes comme facteur d’accélération pour réaliser le dividende démographique » sera débattu.
OUSMANE DIARRA & INNONCENT ALLARAMADJI