Le système éducatif tchadien rencontre des grands défis en ces dernières années. Parmi lesquels l’abandon des classes. C’est dans cette optique qu’une convention de 23,5 millions de FCAF a été accordée par la France au programme alimentaire mondial (PAM) pour le maintien des filles à l’école.
Aujourd’hui le taux d’abandon au niveau primaire représente 35% dans le système éducatif tchadien. Pourtant le nombre des enfants à l’âge scolaire représente 50% de la population. Le taux d’accroissement des filles à l’éducation est de 3,6% sur 64% des enfants qui ont l’accès à l’éducation.
Pour renverser cette tendance préjudiciable au développement du Tchad, le secrétaire d’Etat à l’éducation et à la promotion civique, monsieur Lamine Moustapha précise que son département en collaboration avec les partenaires (PAM, UNICEF) développent des stratégies de manière continue avec une éducation multisectorielle en incluant les repas scolaires et la nutrition afin de maintenir les enfants à l’école.
« Cet accord dénote de l’engagement du programme alimentaire mondial (PAM) dans l’opérationnalisation de la politique nationale d’alimentation, de la nutrition et de la santé scolaire adoptée en 2017 », renseigne-t-il.
Rappelant l’intensification du programme d’alimentation scolaire à base de production locales lancée en 2017 par le PAM dans une école de la province du Guéra, le secrétaire d’Etat à l’éducation, monsieur Lamine Moustapha souligne que c’était le meilleur engagement pris par le gouvernement et le programme alimentaire mondial. « Ce programme a permis de toucher 150 écoles primaires et 20 écoles secondaires et a couvert 50 000 élèves dans huit provinces de la bande sahélienne », ajoute-t-il.
C’est dans ce contexte, qu’un accord a été signé le 05 juillet dernier entre le gouvernement français et le programme alimentaire mondial pour les repas scolaires dans trois provinces du Tchad afin de maintenir les filles à l’école et augmenter le taux d’accroissement.