Suite à la conclusion de la commission d’évaluation des établissements d’enseignement supérieur privé du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation, l’université Hec-Tchad est classée première sur 63 selon les résultats de la commission présentés le 12 juillet dernier.
Sur les 63 établissements privés évalués par la commission du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, l’université des Hautes Etudes Economique, Comptables, Commerciales et Communication du Tchad (HEC-Tchad) est arrivée en tête de la liste comme la meilleure des meilleures.
Selon le promoteur de ladite université, Dr Ali Abdelrahman Haggar à la première évaluation son établissement est classé 2ème mais en 2016 lors de la deuxième évaluation « nous avons remonté 1ère et aujourd’hui en 2019 nous voilà 1ere encore grâce à Dieu », témoigne-t-il.
Pour arriver à cette performance, le promoteur justifie par la mise en place d’une politique rigoureuse dans le travail et bien-sûr le sérieux dans le travail, l’organisation et la sérénité du personnel. « Car depuis 15 ans on n’a même pas changé le planton. Nous sommes très stables. Notre institution est une aventure collective avec beaucoup des gens qui sont impliqués notamment les collègues enseignants du supérieur, l’actuel SG avec qui on a démarré ensemble en 2003 », ajoute Dr Ali Abelrahman Haggar.
« A l’université Hect-Tchad, ce sont les étudiants qui évaluent la qualité des enseignements et des enseignants », indique-t-il avant de dire que « l’enseignement ce ma passion et je ne sais pas faire autre chose. Je crois aussi qu’au Tchad, on peu bien faire de chose »
Dr Ali indique que son institution collabore avec d’autres établissements d’enseignement de renom dans la sous-région. C’est pourquoi, il bénéficie de l’apport de ces enseignants dans le cadre de différentes conventions de la sous région par exemple le Pr Rogé, Pr Djilber Mingué, Pr Martin Djiatinwa, Pr Christian Bouké, etc.
L’aventure vers le CAMES
Pour Dr Haggar, promoteur de l’université Hect-Tchad, l’ambition est d’aller vers l’accréditation du CAMES pour un certain nombre des diplômes. « Je demande à Dieu de nous ouvrir la grande porte. On a déjà trouvé une fenêtre. Il reste la grande porte, c’est la question de l’accréditation de nos diplômes. Si on arrive à accréditer nos diplômes au Cames, il sera plus facile pour nous de dire aux tchadiens qui vont à l’étranger de rester ici, nous leur offrons la même garantie. Le plus important qu’il sache qu’au Tchad, il y a des professeurs de qualification qui peuvent assurer une belle formation en LM », souhaite-t-il.
« J’ai un objectif, c’est de ne pas être premier au Tchad mais c’est de faire en sorte que l’Afrique Centrale place sa confiance à nos institutions nationales d’enseignement privé. Je veux que des camerounais viennent au Tchad. Maintenant même, nous avons une trentaine des camerounais et même des Rwandais », renchérit-il.