Dans une rencontre tenue ce matin avec les opérateurs économiques du secteur privé et les directeurs techniques du ministère de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles, la chef de département, Lydie Beassoumda annonce la libéralisation des intrants pour une période de trois ans : 2019-2021.
Une rencontre d’échange qui vise à aller vers l’acheminement de la libéralisation des intrants dans le secteur de production agricole. C’est dans ce souci que les cadres du ministère de production, de l’irrigation et des équipements agricoles en tête le ministre lui-même ont tenu à informé aux différents acteurs et partenaires la nouvelle politique de financement des intrants que l’Etat envisager pour les trois années à venir.
Sur table se sont des questions d’accès aux intrants, les moyens d’accompagnement et la politique de mécanisation sont débattues pour une meilleure solution en faveur des payants.
Le ministre a fait comprendre aux opérateurs économiques et les producteurs que le budget 2019 ne prend pas en compte la subvention des intrants et des semences.
Face à cela, ils ont demandé au ministère de tutelle, de mettre des moyens possibles pour faciliter l’accès aux producteurs et contrecarrer la concurrence.
Lydie Beassoumda souligne que la route vers la libéralisation de l’approvisionnement des intrants dans le secteur de production sera déterminée par les partenaires qui sont les opérateurs économiques. « Cette nouvelle politique jette les bases d’un partenariat effectif ».renchérit le ministre
Pour la période triennale 2019-2021, la question de la banque agricole, le prix des intrants, la stratégie de mise en œuvre des activités et le mécanisme de financement des intrants sont des points inscrits sur la feuille de route.