Le programme des nations unies pour le développement PNUD a animé une conférence de presse dans un hôtel de la place ce jeudi 22 novembre 2018 sur le thème l’entrepreneuriat au service de la transformation structurelle au delà du statuquo dans les pays moins avancés.
Dans les 47 pays les moins avancés du système des nations unies figure le Tchad. Dans ces nations, l’entrepreneuriat indépendant représente 70% contre 14 dans les pays développés. Cela s’explique par la faible capacité de production. Le secteur économique est dominé par l’informel avec une carence d’innovation. Pour le conférencier, Daniel Gbetnkom économiste principal du PNUD la majorité des personnes en activités commerciales imitent d’autres entreprisses. Ce qui fait qu’il n’ya pas de valeur ajouté. Au Tchad, par exemple, il ya moins d’entreprises qui recrute plus de 50 personnes. Alors que c’est le rôle des entreprises de créer d’emploi. L’état n’est qu’un régulateur, a-t-il ajouté.
Au Tchad le taux de mortalité d’entreprise est excessif. Les entrepreneurs locaux affrontent de graves difficultés. Car la chaine de valeur mondiale ne pas propice à la transformation structurelle des Pays moins avancés a laissé entendre le conférencier, Daniel Gbetnkom. Les entreprises sont gérées d’une manière familiale et certaines n’ont pas de site web. Celles qui sont logées dans les pays les moins avancés ont une chance d’émerger? Une grande interrogation est posée à cet effet. L’économiste, Daniel Gbetnkom répond que seule la politique d’entrepreneur qui vise explicitement la transformation structurelle assure la durabilité et l’inclusion à long terme et aide à atteindre les objectifs de développements durables. Il conclut que l’entrepreneur doit prioriser un choix innovant en ayant une capacité de lever de fonds avec un personnel qualifié.