Après tant de débats autour de statut de la faculté de médecine de l’université Emi-Koussi de N’Djamena, le rapport du comité tripartite a scellé le sort de ladite faculté.
Dans les conclusions de son rapport sur les conditions de création des structures de formation sanitaire, la commission tripartite a énuméré plusieurs points justifiant la suspension de la faculté de médecine à l’université Emi-Koussi (UNEK) et l’Institut international de l’Afrique centrale.
Selon ledit, le comité a notifié dans la conclusion de sa mission entre autres : l’absence de textes cadrant l’accord de délocalisation de la faculté de SFAX de la Tunisie à l’université Emi-koussi du Tchad;
L’inexistence d’une autorisation d’ouverture d’une faculté de médecine à l’UNEK et celle de l’Institut international de l’Afrique centrale par le ministère en charge de l’Enseignement supérieur ;
L’absence d’une structure sanitaire pouvant assurer l’encadrement pratique des étudiants ;
L’inexistence des enseignants permanents et des chefs des départements.
EN dépit de tous ces manquements, le comité recommande la suspension toutes les activités académiques de la faculté de médecine et des sciences de la faculté de l’UNEK et à l’Institut international de l’Afrique centrale.
Il exhorte la poursuite de processus en vue de l’obtention d’une autorisation d’ouverture d’une faculté de médecine de science de la santé de l’UNEK et de l’Institut international de l’Afrique centrale et poursuivre la procédure de la signature d’une convention tripartite avec les textes cadrant la délocalisation de la faculté de SFAX de la Tunisie à l’université Emi-koussi du Tchad
Et enfin, le comité tripartite demande qu’un arrêté conjoint du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le ministère de la Santé publique fixant les conditions de création et de fonctionnement des facultés de médecine privée et prendre un autre arrêté fixant les conditions de délocalisation des facultés étrangères au Tchad.