Après une
semaine de l’instauration de l’état d’urgence dans les provinces du Sila, de
Ouaddaï et du Tibesti, le constat sur l’économie est amère. C’est ce qui
ressort de la réunion mensuel sur les régies financières le mardi passé sous la
houlette du ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence,
Kalzeubé Payimi Deubet à la Présidence
de la République.
Les recettes dans ces provinces frontalières avec le Soudan et la Libye
concernées ont été minutieusement examinées.
L’objectif de la réunion étant de
faire le point sur les recettes et les dépenses publiques, suivre et
évaluer les mesures préconisées pour mobiliser les ressources douanières,
fiscales, et s’assurer de leur mise en œuvre.
« Les recettes ont drastiquement baissé selon les estimations de la semaine qui précède l’instauration de l’état d’urgence dans les provinces du Ouaddaï, du Sila et du Tibesti ».
Une urgence s’impose devant cette situation. Il revient au gouvernement, de
panser certaines des mesures tant décrié
par quelques opinions. Mais le gouvernement énonce une excuse. « Les
performances des régies varient d’une province à une autre. Les impôts cette
semaine, ils ont fait une bonne performance, tandis que la douane, déjà la
semaine dernière, a amorcé un déclin, parce que généralement, cette période est
une période morte. Les importateurs n’importent pas beaucoup », justifie le
secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, Ahmed Alkhoudar Ali Fadel. « La frontière
entre le Bénin et le Niger est fermée, ça aussi ça peut impacter les importations.
Donc, les recettes à la douane cette semaine ne sont pas bonnes », a
ajouté le secrétaire.
Il a été relevé aussi qu’au niveau des
domaines également, il y a une mauvaise performance. Mais, les recettes
administratives au niveau des provinces se maintiennent à un rythme acceptable
De nouvelles solutions visant à contrôler les recettes et éviter leur déperdition ont été envisagées entre les opérateurs économiques dans ces provinces voient leurs chiffres d’affaires drastiquement en abaisse ce qui impacterait négativement aussi les recettes si rien n’est fait.