Le sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) se tiendra demain 25 octobre à N’Djamena, la capitale tchadienne afin d’évaluer la situation dans la région.
De manière générale, la situation dans les pays d’Afrique centrale s’est améliorée depuis la décision prise en décembre 2016, beaucoup reste à améliorer. C’est ce qui explique cette rencontre qui se pointe à l’horizon.
« En termes de taux d’échange, la situation n’est pas très bonne, le taux de croissance n’est pas meilleur. En ce qui concerne le résultat opérationnel, il n’est pas dans la bonne direction », a déclaré le président du comité, CEMAC Daniel Ona Ondo.
Il y a cinq ans, le groupe CEMAC était confronté à un ralentissement de la croissance économique parallèlement au déficit des comptes financiers et extérieurs des six pays concernés. La situation macroéconomique marquée en 2016 par la récession (0,4%), la détérioration des comptes publics et extérieurs ainsi que des conditions monétaires moins confortables, un manque de vitalité en 2017.
Compte tenu des risques pour la cohésion nationale de la vigueur de la monnaie commune, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté en décembre 2016 des mesures d’urgence visant à stabiliser le cadre macroéconomique et à inverser les tendances négatives de leurs économies. C’est un lieu idéal pour ces dirigeants de passer en peigne fin tous les maux qui minent la zone Cemac.
Le sommet des chefs d’État précédera mercredi la réunion des ministres responsables de l’économie centrafricaine.
AHMAT MAHAMAT AHMAT