Cinq jours après la signature de la convention entre la plateforme syndicale revendicative et le gouvernement sur le reversement des augmentations générales spécifiques, les enfants ont repris le chemin de l’école et les hôpitaux publics ouvrent leurs portes.
Malgré cet accord, la réticence reste à constater au niveau de l’administration des hôpitaux de L’État à s’accorder sur l’effectivité du personnel administratif ainsi que le corps soignant, c’est le cas de l’hôpital mère et enfant ainsi que l’hôpital général de référence nationale. Plusieurs bureaux sont ouverts avec le nombre pléthorique des patients qui ont pris d’assaut les deux hôpitaux, mais l’effectivité n’est pas au comble.
Du côté de l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine, qui compte en partie plusieurs médecins chinois, tchadiens contractuels et quelques agents de l’État, la grève n’a pas eu effet majeur puisque cette district est un partenariat entre le Tchad et la Chine, avec ou sans la grève, l’hôpital fonctionne comme sur des roulettes. Le surveillant dudit hôpital ne rejette pas le fait qu’ils soient du syndicat mais c’est un cas à part, il met l’accent sur le volet social, tels que les cas des malades qui sont majoritairement des parents. Après la suspension de cette grève, tous les agents y compris ceux de l’État viennent à temps, c’est le seul constat qui reste à croire que l’administration publique a repris ses activités.
Ousmane Diarra & Allaramadji Innocent