Au vu des multiples problèmes qui rongent la société nationale d’électricité, deux entités seront créées pour faciliter la gestion efficace et efficiente de ladite société d’ici 2019. L’une sera spécialisée dans la production et l’autre dans la distribution et la commercialisation.
Une politique qui intervient après tant de tentatives de résolution de crise de déficits, crise de délestage et crise de fraude. Ce rééchelonnement voulu par le gouvernement fait partie de ses objectifs en matière de politiques sectorielles dans le secteur de l’énergie. Cette restructuration vient soutenir la stratégie du ministère de l’Energie de faire augmenter d’ici 1 à 2 ans le taux de couverture électrique de 8,8% à 50%.
Plusieurs initiatives ont été envisagées par la SNE pour répondre aux besoins des consommateurs. Récemment la SNE a remis en marche un certain nombre de parcs de production électrique vieillissants.
D’après le directeur général de la SNE, Jean Paul Mbatna, « depuis que nous avons reçu l’aval des plus hautes autorités, un certain nombre de parcs vieillissants qui ne répondaient plus à nos attentes ont été remis en marche grâce à la technicité de nos agents».
La SNE dispose, deux centres de production d’énergie à la raffinerie de Djarmaya. Le premier produit 20 mégawatts par jour et le second 14 mégawatts. Ces deux centres étaient en arrêt depuis quelques mois. En 2017, l’Etat fournissait 11 citernes par jour à la SNE, cette quantité a été réduite à 7 en 2018.
Lors de la visite du Chef de l’Eta, Idriss Deby Itno, en septembre dernier à la direction de la SNE, il avait donné des instructions au ministre du Pétrole et de l’énergie pour que les deux centres de production de la SNE implantées à Djarmaya soient mis en activité le plus rapidement possible pour renforcer le centre de production de Farcha. Il a également exigé une gestion rationnelle de la quantité de carburant livrée aux bureaux de la SNE dans les provinces du pays.
Autre restructuration en énergie en vue.
L’Agence de Développement des Energies Renouvelables (ADER) devrait être restructurée elle aussi en 2019 pour une exploitation optimale de l’immense potentiel en énergie renouvelable dont dispose le pays au bénéfice des populations et entreprises qui ont un accès très limité aux énergies. Pour cela l’acquisition des matériels et équipements de la production et à la promotion des énergies renouvelables est exonérée de TVA. Cette exonération sera perpétuée par la loi de finances 2019. �