Malgré l’aspect peu reluisant de nos toilettes publiques, la fréquentation est trop forte, faute d’alternatives de besoin pressant. C’est le cas des toilettes publiques dans les marchés, bars, alimentations voire certains hôtels de la place.
Ces toilettes publiques traduisent une utilisation inadéquate et un entretien de mauvaise qualité : manque d’entretien, personnel débordé, vandalisme, pénurie d’eau sont autant des facteurs qui contribuent à cela.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’absence de toilettes au domicile de nombreuses familles a un impact important sur la santé et sur le développement. Des toilettes à domicile épargnent à la famille des maladies et du temps perdu tout au long de la journée.
2,5 milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à des toilettes, dont 610 millions en Afrique subsaharienne. La nécessité de l’accès aux latrines est reconnue, estime l’OMS.
Manque de notions d’hygiène
Dans l’imaginaire collectif, les toilettes publiques sont des endroits sales, remplis de germes qui peuvent transmettre des maladies, bien sûr mais de la pensée humaine, la notion d’hygiène relève de toute personne voulant être en bonne santé, se doit de savoir se comporter : papier hygiénique, de l’eau et du savon pour se laver les mains après le besoin.
En sus de cela, c’est les femmes qui sont les plus exposées, parce qu’elles ont fréquemment besoin d’utiliser des toilettes des marchés ou d’un passage public.
Dans les toilettes publiques, la contamination de certaines maladies comme streptocoques, bactérie E. Coli, staphylocoques, hépatite A, bactérie shigelle, grippes saisonnière et des infections mycosiques cutanées sont fréquentes.
Rôles des communes
Face à la demande grandissante du public, les communes doivent construire des toilettes publiques modernes mais payantes pour les usagers afin d’éviter des maladies.